PASSAGE
ENSACF - 1er semestre 2021
Projet partiellement en binôme avec Louise Rouaux pour la partie concours, en autonomie pour la partie PFE
Encadrants : Lois de Dinechin, Yvon Cottier, Audrey Carrara, Pierre Gommier, Mathilde Lavenu
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26ème édition du Concours international IACOBUS entre les écoles d'architectures de Clermont-Ferrand, La Corogne, Regensburg et Yerevan.
Résultats : 2nd Prix Français
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Le PFE est un développement personnel du projet présenté lors du concours IACOBUS, permettant de rentrer dans le détail de l'intervention, posant la question de la contrainte technique et du maintien du geste architectural.
Résultats : Admis avec mention très bien et félicitation du jury
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Pour la 26ième édition du concours international IACOBUS, le projet de réhabilitation du patrimoine vise cette année la Fabrica de Armas situé à La Corogne, Espagne. Les étudiants français, espagnol, allemand et arméniens doivent imaginer comment le pavillon administratif de cette usine d’armement désaffecté doit être réhabilité pour accueillir le nouveau siège de la cité technologique de la ville. L’édifice, construit dans les années 40 possède des qualité certaines, sans être pour autant un monument historique... Comment intervenir sur cet existant ? Comment transmettre cet héritage sans le dénaturer, alors que l’on change sa fonction première, avec l’ajout d’un auditorium de 400 places, d’une bibliothèque, d’un musée... ?
Partie Concours IACOBUS
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La Fabrique d’Armes de la Corogne est organisé selon une symétrie, une hiérarchie et une logique forte, il est caractéristique de l’architecture militaire et industrielle. Elle s'inscrit dans son temps, apparaissant comme un héritage bien que sans la valeur d'un monument historique. Différents éléments au sein de ce pavillon sont digne d'être préservé : le Hall d'accueil avec sa verrière et son marbre, les arrangements de palmiers et les jardins, la lecture globales des façades, de leurs modénatures simples qui s'inscrivent dans l'interprétation locale de l'architecture franquiste. On retrouve une unité d'ensemble sur le site, qui a très peu été altéré pendant presque 80 ans.
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L'intervention cherche à s’inscrire dans cette unité, par l’ajout d’un élément traité lui aussi de manière homogène, tout en apportant une vraie plus-value aux jardins ainsi qu’à la cour arrière, actuellement délaissé. La structure et les façades bois, par les modénatures et la trame, deviennent un écho contemporain de l’existant, existant dont la vérité constructive est révélée par l’intervention intérieure…
Le nom « passage » permet de traduire les différentes caractéristiques, complexes que la cour intérieure, porte. À la fois lieu de circulation et de distribution, elle permet également de faire la transition physique et symbolique entre époque passée et époque contemporaine. Il s’agit d’une transmission puisque la fabrique d’arme, bien hérité du passé, passe d’un état d’abandon à un état de vie et d’animations, regroupé justement dans ce "passage" intérieur.
Partie PFE
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Le détail permet de préciser un certain nombre de chose : essence de bois locales a utilisé, principe de bureau modulable et flexible pour une utilisation pérenne du bâti, révélation des principes structurel intérieur par la mise à nue de la charpente béton et l'ajout d'une charpente complètement indépendante...
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Cette dernière permet la lecture de l'intervention, en faisant se croiser dans la même spatialité deux structures hétérogènes chacune représentante d'une temporalité : le passé, le présent ; le béton, le bois.
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Le parcours du visiteur le fait ainsi circuler dans le "Passage", cet entre-deux, dans lequel la façade Nord se révèle par la prise de distance possible à celle-ci. Cette prise de distance est nécessaire pour sa compréhension, puisque finalement ses modénatures, ses reliefs, ne sont pas travaillé dans un détail s’appréciant de prés. Leurs intérêts, par les ombres qu’ils produisent, par le jeu de l’habillage de la façade, se comprend et se justifie quand l’on regarde la façade d’un point de vue plus globale, avec un angle plus large.
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Dans le détail, les connexions s’appuient ainsi sur les décors existants pour permettre de créer des points de liaisons qui apparaissent comme un prolongement du travail de la modénature, reliant de manière simple les deux architectures.
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L’espace central ainsi délimité permet la transition entre l’existant et l’ajout, par des interventions dans le respect du bâtiment. Cet espace versatile doit devenir appropriable par les usagers, et on peut imaginer ici des espaces d’expositions, comme représenter ici par exemple avec l’expo temporaire du projet du bâtiment 1 de la fabrique d’arme. L’espace évolue ainsi pour devenir plus qu’un simple lieu où l’on passe, mais pour devenir un véritable espace de vie, d’exposition, un café, un espace de détente, de lecture, de travail. La façade Nord, qui est aujourd’hui en retrait, peu visible, et mal mis en valeur, devient finalement le décor de ce nouvel espace de vie.